Pour les emplois, le cadre adapté

L’emploi crée et assure la prospérité de notre pays ; c’est un prérequis incontournable dans l’optique d’offrir des perspectives à chacun-e. Actif depuis un quart de siècle sur la place économique et financière suisse, j’ai la chance de vivre au quotidien les défis propres à l’emploi. Et croyez-moi, ils ne se relèvent pas dans un univers rempli de règles imposées par l’Etat, mais bien dans un cadre flexible et libéral laissant la place qui leur revient à la liberté d’entreprendre, l’innovation, le partenariat social et un droit du travail respectueux à la fois des besoins des entreprises et de leurs employé-es.

Cette longue route ne se bâtit pas en un jour. Elle commence cependant au niveau de la formation, l’exemple choisi ici. En marge de l’urgence climatique omniprésente dans les revendications de certains partis, il y a l’urgence scolaire et la modernisation indispensable des infrastructures de formation, l’un de mes combats.

Que nous le voulions ou pas, notre système éducatif est appelé à intégrer de nouveaux paradigmes, ceux des supports modernes de l’information. De l’utilisation des téléphones portables à celles des tablettes, des échanges multiformes nés des réseaux sociaux au monde des objets connectés et de l’IA (intelligence artificielle), nous avons le devoir de poser, pour toutes et tous, un cadre aussi stimulant que possible et orienté vers l’acquisition du savoir et des pratiques qui en découlent.

C’est un bon exemple pour illustrer la nécessité pour toutes les générations d’acquérir une part de ces connaissances. Jeunes et moins jeunes, étudiant-es et professeur-es, employé-es et indépendant-es, les acteurs de la scène économique demain (pas après-demain !) seront mobiles, flexibles et suffisamment à l’aise avec les nouveaux moyens de communication. Sur ce plan, le piège à éviter est celui de l’hyper-régulation ; le risque est pourtant bien réel.

Les nouveaux modes d’existence induisent de nouveaux modèles et de nouvelles formes de travail. Dans ce foisonnement de changements, invariablement, la carte maîtresse demeure la création des conditions cadre permettant le maintien et le renforcement des niveaux de qualification ; c’est la meilleure carte entre nos mains pour favoriser l’emploi et quel que soit notre âge. Gardons-le bien à l’esprit au moment d’exercer notre sens civique.

 

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