Mobilité et infrastructures : le cri lémanique

La Suisse possède l’un des meilleurs réseaux d’infrastructures au monde. Grâce ce réseau, notre économie est saine et notre société fonctionne bien. Cependant, les infrastructures de transports, – c’est pareil pour celles touchant l’énergie et les télécommunications, – doivent être entretenues et développées à un haut niveau. Les aéroports internationaux doivent rester compétitifs à l’échelon régional et international. Les coûts sont énormes. Dans notre pays aux espaces limités, nous avons besoin plus qu’ailleurs de solutions développant la complémentarité entre tous les moyens de transport, en composant avec les contraintes sévères de l’aménagement du territoire.

Cependant, chacun-e le constate au quotidien : ce réseau de transports – la route comme le rail, – flirte avec ses limites ; suivant les heures, ses capacités sont largement dépassées. L’augmentation des pendulaires est une réalité statistique ; celle de la fréquentation des trains aussi. Aux heures de pointe, les zones de chaos se multiplient à l’approche des centres urbains ou dans les fameux goulets d’étranglement.

L’ensemble de la classe politique converge sur un point : l’opposition de la route au rail ou l’inverse n’a plus lieu d’être. En termes d’infrastructures, la seule voie possible est celle des grands moyens déployés sur tous les fronts. C’est la raison qui a poussé nos élus à Berne et le Conseil fédéral a créé à la fois le fonds routier (FORTA) et le fonds pour le rail (FAIF). En juin dernier le Conseil national vient d’accepter 13 milliards pour le rail. En Suisse romande de nombreuses améliorations sont en vue sur les lignes Lausanne-Bienne, Lausanne-Brigue et Lausanne-Berne. Les trains régionaux en profitent aussi comme le LEB, le MOB, le MBC, la Vallée de Joux et Orbe, l’Aigle-Leysin et la ligne des Pléiades depuis Vevey.

Nous comptons quelques belles victoires en Suisse romande ces dernières années sous la Coupole fédérale. Il y a encore du pain sur la planche et un inlassable travail au corps pour obtenir dans des délais raisonnables sur l’arc lémanique les mêmes soutiens que ceux accordés à nos amis alémaniques, pour le rail et pour la route.

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